Me Konaré précise : « Celui qui te voit et qui te poignarde à mort, comme c’est arrivé avec l’imam Yattabaré, doit être tué, exécuté. Au Mali, le débat sur l’application de la peine capitale reste très vif depuis l’assassinat, le 19 janvier, de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, secrétaire général adjoint du Haut-conseil islamique du Mali. » Ce qu’il déplore, c’est que les hommes sont en train d’aller au-delà de ce cadre. Chose qui n’est pas le cas en ce qui concerne la peine de mort qui est d’une application systématique et obligatoire. « Je prévois la peine de mort pour quiconque prépare le renversement de mon pouvoir. La position des musulmans a été réaffirmée lors d’un grand meeting le samedi dernier au palais de la culture. L’application de la peine de mort refait surface en République du Mali. Amidou Keita. Mais seulement, le président a le pouvoir de remplacer la peine de la mort par la détention à perpétuité, a-t-il relevé. Le Collectif d’Associations musulmanes du Mali demande l’application de la peine de mort. Pour eux, la raison est toute simple, son application pourrait mettre un frein au phénomène. Le Collectif s’est insurgée contre la criminalité qui prend de plus en plus de l’ampleur à Bamako. Côte d’Ivoire-Showbiz/ Suspect 95 annonce la mort de son épouse, Football-PSG/ Neymar veut revenir au Barça, Mali : Cyclisme, Grand prix Pr. La peine capitale est toujours d’actualité au Mali, un pays de confession musulmane à plus de 90%. Ce qu’il craint le plus d’ailleurs, c’est que les risques d’erreurs seraient extrêmement élevés au Mali quant aux procédures de condamnations des personnes à cette peine de mort, surtout dans le contexte actuel du Mali où les difficultés d’identification d’une simple empreinte digitale du présumé coupable peuvent être un vrai problème pour la police malienne qui n’en a pas de moyens.Outre cela, Cheick Oumar s’est également posé la question à savoir si les juges vont réellement juger le présumé meurtrier suivant la procédure préétablie par des règles en cas de peine de mort au Mali. L’application de la peine de mort était sur toutes les lèvres. Je ne m’oppose pas, dans le principe, à la l’application de la peine de mort, mais je crois qu’elle ne servirait à rien si elle ne s’accompagnait pas de mesures vigoureuses tendant à éteindre les cinq principales causes de la criminalité au Mali: * la faillite de l’éducation familiale, scolaire et civique qui jette dans les rues de véritables monstres; * la pauvreté des masses, singulièrement des jeunes qui, privés d’emplois et de revenus, cherchent refuge dans le crime ; * les guerres au nord et au centre du pays qui ne peuvent que s’exporter au sud et hors du pays; * l’inefficacité, voire la complaisance des tribunaux envers les délinquants, surtout ceux en col blanc ou qui se prévalent d’appuis politiques; * la mauvaise politique de sécurisation des villes et des quartiers. Pour eux, la raison est toute simple, son application pourrait mettre un frein au phénomène. www.sgg-mali.ml Mali Code pénal 5 Titre 6 - De l’application des peines Art.15.- Quiconque, ayant été condamné pour crime, aura commis un second crime, sera condamné au maximum de la peine encourue et ce maximum pourra pour les peines La peine de mort était bien en vigueur à Madagascar même si la dernière exécution remonte à 1958 à l’époque coloniale. }); Partagez-nous votre opinion Annuler la réponse. Le samedi 23 février, Benbere a organisé le deuxième numéro de « Benbere Benkan », une rencontre d’échanges sur l’application de la peine de mort. condamnations à mort Dans ses derniers rapports annuels sur les "condamnations à mort et exécutions" depuis 2010, Amnesty International a recensé pour le Mali : Aya Nakamura accusée de devenir une diva « son manager a mis les voiles » ! Mali : l’actualité du jour en Bambara Lundi 14 Décembre 2020, Mali : Évolution de la COVID19 : les médecins craignent le pire (vidéo), L’UNTM maintient sa grève de 5 jours au Mali (communiqué), Mali : le règlement intérieur du CNT adopté à l’unaminité (officiel), Mali : Afrobasket U-18 Caire 2020 : le mérite récompensé par le gouvernement, Mali : Angleterre : Lassine Sinayoko courtisé par deux clubs. Une doléance qui fait grand bruit dans notre pays. Sans l’application de la peine de mort, nous demanderons aux Maliens de ne plus aller voter pour personne. À l’en croire, les textes ne sont pas respectés au Mali. Vive la peine de mort au Mali si tu tues tu dois être bousillé.pas plus de moyen efficace que la peine de notre au stade actuel de notre pays, n’encourager les criminels. C’est l’assassinat, la semaine dernière, d’un imam, à Bamako, qui a fait sortir les associations musulmanes de leur gong. Partant de ces explications, M. Singaré finit par dire que la peine de mort est un acte cruel, inhumain et même dégradant vu les diverses méthodes utilisées pour le faire. La vie étant sacrée, dit-il, on ne doit pas l’ôter. Des Maliens se prononcent sur la question. dataLayer.push({ En savoir plus. Dioncounda Traoré : Sur un goût d’inachevé, Mali: Afrobasket U18 garçons : Bourama Coulibaly, le meilleur de la compétition, La chanteuse Rebo Tchulo ‘’promet’’ une image d’elle nue sur le net à ses fans, Mali : COUP DE TONNERRE : UN CADRE DE LA BIM-SA EN PRISON POUR ESCROQUERIE ! Nous utilisons des cookies analytiques / de performance pour améliorer votre expérience utilisateur sur notre site. « Aujourd’hui, avec la floraison effrénée et incontrôlée des crimes au Mali, vraiment, il est nécessaire que nos rétablissions la peine de mort. Récemment, des organisations de la société civile avec en tête des organisations musulmanes se sont regroupées pour revendiquer l’application de la peine de mort au Mali. Il précise alors qu’appliquer la peine de mort dans ces contextes risque de semer une forme de discrimination. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); © Copyright maliactu.net - Le Mali en continu, Mali : Application de la peine de mort au Mali : Des spécialistes en droit se prononcent, sur Mali : Application de la peine de mort au Mali : Des spécialistes en droit se prononcent, Mali : l’actualité du jour en Bambara Mardi 15 Décembre 2020, Mali : COVID-19: suite à la mauvaise gestion du fond COVID, le Mali tend vers l’arrêt des tests pour les voyageurs, Mali : « Dans l’état actuel du Mali, comment quelqu’un qui jouit de toutes ses facultés peut parler de grève » Bah N’Daw, Mali : le Colonel Assimi Goïta se rend sur le terrain à Nara, Mali : «Il y a trop de malades pour le nombre de docteurs»: les hôpitaux maliens face au Covid-19. À l’en croire, celui qui tue son prochain, c’est comme s’il s’est attaqué à l’humanité entière. En un mot comme en mille, le Mali ne connaîtra ni sécurité, ni paix, ni développement s’il n’arrive pas à assurer de manière continue une justice et une gouvernance exemplaires. Récemment, des organisations de la société civile avec en tête des organisations musulmanes se sont regroupées pour revendiquer l’application de la peine de mort au Mali. Il n'applique pas la peine de mort dans la pratique, mais des condamnations à mort continuent d'être prononcées. La prison à vie est une mort si les choses se font normalement », dixit M. Singaré. Pour éclairer les lanternes, les Benbéristes, les blogueurs de la plateforme de blogging au Mali ‘’Benbere’’ ont invité deux spécialistes du droit pour faire entendre aux invités ce que beaucoup murmurent au fond des chambres. Le Mali est en retard dans l’application de la peine de mort. Le Mali n'a procédé à aucune exécution judiciaire depuis 1980. events : { Le même jour, un apprenti de Sotrama (transport en commun) a été égorgé par un passager qui a été, à son tour, lynché par une foule d’apprentis. Il exige l’application de la peine de mort. Sinon, quelle équité y aurait-il à appliquer la peine de mort à certains criminels et non à d’autres ? Deux journalistes détenus au Mali depuis des semaines pour avoir critiqué le système judiciaire (CPJ), #EllesFontFace : agir rapidement contre les abus à l’égard des femmes, Au-delà de Farabougou, ces localités soumises à un embargo par des groupes armés, Insécurité : Bamako, paradis pour les bandits, Mali : une ONG exhorte les autorités à enquêter sur les incidents meurtriers survenus lors des manifestations, #MaliSansEsclaves-Kayes : l’esclavage par ascendance, terreau potentiel d’instabilité, Mort d’Aly Sangaré à Mopti : ce que l’on sait de l’affaire. Non appliquée depuis le 21 août 1980, l’application de la peine de mort refait surface en République du Mali. Pour éclairer les lanternes, les Benbéristes, les blogueurs de la plateforme de blogging au Mali ‘’Benbere’’ ont invité deux spécialistes du droit pour faire entendre aux invités ce que beaucoup murmurent au fond des chambres. Me Konaré reconnait que le code du Mali est rempli de dispositions qui prévoient la peine de mort. La peine de mort est de nouveau à l’ordre du jour au Mali, où des milliers de personnes, appellent à son application, suite à une série de crimes depuis le début d’année, notamment dans la capitale, Bamako. Pour être succinct, le débatteur a précisé que pour l’exécution de la peine de mort, le Mali a même opté pour la fusillade. Face à la multiplication des assassinats dans leur capitale, beaucoup de Maliens exigent l’application de la peine de mort. Il répond par le négatif. « Aujourd’hui, avec la floraison effrénée et incontrôlée des crimes au Mali, vraiment, il est nécessaire que nos rétablissions la peine de mort. Face à ce déferlement de violences-certains parlent de « banalisation de la violence » -, faut-il appliquer la peine de mort comme moyen de dissuasion ? Est-ce que vous avez trouvé cet article utile? Car dit-il haut et fort, l’Amnesty International possède des arguments qui. Pour assurer le suivi de cet atelier et inciter les autorités maliennes à aller vers l’abolition de la peine de mort, la FIACAT et l’ACAT Mali organisent, conjointement avec quelques personnes ressources leaders d’opinion traditionnels et religieux, une mission à Bamako en Juin 2018 qui a pour but de … Au Mali, la peine de mort n'a pas été abolie mais elle n'est plus appliquée depuis de nombreuses années. event : "interaction" L’application de la peine de mort était sur toutes les lèvres. Au Mali, à l'appel d'un Collectif d'associations de musulmans, un meeting regroupant environ 4 000 personnes s'est tenu, samedi 26 janvier, à Bamako pour réclamer l'application de la peine de mort. Pour M. Singaré, l’une des raisons d’abolition de cette peine de mort est qu’elle est discriminatoire puisque ne s’applique qu’aux malades mentaux, aux pauvres, à des communautés d’immigration et non à tous de façon juste et irréprochable. Certes, le Code pénal malien prévoit cette peine pour de nombreux crimes, mais son application est suspendue depuis trois décennies. DEUX ORDRES DE VIREMENTS DE LA MINUSMA ET D’ISLAMIC RELIEF, Singaré a d’abord souligné au public que la peine de mort est légale au Mali par le fait que le Code pénal le prévoit et précise la manière dont elle doit être exécutée. À ce titre, il explique toutes les mesures prévues pour exécuter un condamné à mort pour se demander enfin si le contexte actuel du Mali est favorable à l’application des mesures. Et aux yeux de l’illustre avocat, le Mali devrait continuer à laisser le président de la République de décider de son libre arbitre. La question de la peine de mort constitue une actualité phare au Mali depuis la mort de l’imam Yattabaré. Quant à Me Cheick Oumar Konaré, celui-ci montre que son opposition à la peine de mort n’est pas de principe, contrairement à son codébatteurSingaré. À l’en croire, la sanction doit avoir une vertu de rééducation. Ils croient y trouver un puissant instrument de dissuasion et de répression de la criminalité galopante. Il commence ainsi la sacralité de la vie exposée par M. Singaré. Face à la multiplication des assassinats dans leur capitale, notamment celui de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, beaucoup de Maliens exigent l’application de la peine de mort. Mali : Premier League : Yves Bissouma séduit Liverpool et Arsenal ! L’application de la peine de mort était sur toutes les lèvres. Le Mali est en retard dans l’application de la peine de mort. A l’appel du Collectif, de nombreux fidèles ont répondu massivement, le samedi dernier, à ce rendez-vous des musulmans pour réclamer l’application de la peine de mort. C’est l’assassinat, la semaine dernière, d’un imam, à Bamako, qui a fait sortir les associations musulmanes de leur gong. Cela, dès que le projet de loi, issu du conseil des ministres du 17 octobre 2007, sera adopté par l’Assemblée nationale et promulgué par le président de la République. Pour éclairer les lanternes, les Benbéristes, les blogueurs de la plateforme de blogging au Mali ‘’Benbere’’ ont invité deux spécialistes du droit pour faire entendre aux invités ce que beaucoup murmurent au fond des chambres. C’est la question à laquelle répond Me Cheick Oumar Konaré, qui estime que le vrai problème est ailleurs, dans un texte qu’il a publié et que nous reprenons avec son accord. Auparavant, Oumar Touré, jeune commerçant, a été assassiné chez lui à Yirimadio, quartier de Bamako, le 25 janvier. }, Et quand l’exécution est systématique et obligatoire, il précise qu’«on ne peut pas en savoir davantage sur la personnalité de celui qui a commis le crime, et on ne peut pas non plus savoir les circonstances qui ont entouré la commission du crime, chose qui n’est pas à minimiser dans une procédure de la justice ». ace à la multiplication des assassinats dans leur capitale, beaucoup de Maliens exigent l’application de la peine de mort. Depuis l’assassinat, le 19 janvier dernier, de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, secrétaire général du Haut-conseil islamique, il y a une résurgence du débat sur l’application de la peine capitale au Mali. Elle a servi à des causes politiques afin de punir des opposants, des révolutionnaires, précise-t-il. C’est l’assassinat, la semaine dernière, d’un imam, à Bamako, qui a fait sortir les associations musulmanes de leur gong. Même le coran prévoit une alternative à la peine de mort à travers le paiement du prix de sang symbolique afin de protéger le coupable de la peine de mort, explique-t-il. Nous sommes cambriolés, volés et assassinés, sans que rien ne se passe… Trop c’est trop ! « Abolitionniste de facto », le Mali deviendra sous peu abolitionniste de droit de la peine de mort. Nos juridictions devraient appliquer cela depuis fort longtemps. Les citoyens sont fatigués de vivre dans la peur, dans l’insécurité. Je veux faire du populisme, je veux plaire à mon peuple, je prévois la peine de mort… »,a-t-ilexpliqué. Je partage pleinement le point de vue de Me Konare C’est aussi ma position sur le sujet D’accord sur le principe mais il faut créer les conditions idoines pour le faire. Cela depuis la sortie des associations musulmanes, le samedi 26 janvier, au Palais de la culture. Baba Fofana, 36 ans, vendeur de téléphone : Nos juridictions devraient appliquer cela depuis fort longtemps. label : "/au-grin/peine-mort-mali-faut-il-appliquer/", Mais avant de lever le moratoire que le Mali observe sur l’application de la peine capitale, il faut, à mon avis, répondre aux interrogations suivantes : * La justice malienne a-t-elle assez d’expertise et de moyens pour éviter les erreurs conduisant à l’exécution d’un innocent ? Le Palais de la culture a servi de cadre à un grand rassemblement initié par le Collectif des associations musulmanes du Mali le 26 janvier 2019. Pour le juriste Singaré, même la « charia » ne prévoit pas une exécution systématique. Fatoumata Samaké, 31 ans, secrétaire : «Mais cela ne veut pas dire que celui qui tue ne doit pas être tué. * A-t-on songé au fait que malgré l’application effrénée de la peine capitale, les États-Unis d’Amérique gardent la plus forte population carcérale au monde ? C’est ce qui l’a amené a exposé que depuis la reprise de la peine de mort en date de 1977 aux États-Unis, il y a eu 161 cas de personnes innocentées après plus de vingt ans de justice dans l’histoire du monde. action : "button_loaded", Les citoyens sont fatigués de vivre dans la peur, dans l’insécurité. Si Dieu a inscrit la peine de mort, dit-il, c’est parce qu’à des moments de l’histoire, des hommes ont commis des crimes qui n’avaient d’autres solutions que de les tuer. Répondre à wilibaly 0 Pandémie de Covid-19: où en est l’Afrique? Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau du Mali et Mohamed El-Bachir Singaré, chargé des questions juridiques à l’Amnesty International du Mali ont expliqués les contours de cette question de la peine de mort. La question de la peine de mort constitue une actualité phare au Mali depuis la mort de l’imam Yattabaré. Certes, le Code pénal malien prévoit cette peine pour de nombreux crimes, mais son application est suspendue depuis trois décennies. « Non à l’abolition de la peine de mort ! La pression des organisations de droits de l’homme (Amnesty international, par exemple) et des puissances occidentales opposées à la peine capitale (la France en tête) ne sont pas étrangères à cette suspension qui s’analyse en une abolition de fait de ladite peine. À l’en croire, la peine de mort bien qu’étant prévue dans les textes a été appliquée dans des situations moins nobles. Au cours d’un meeting organisé le samedi 26 janvier au Palais de la culture, des associations musulmanes ont demandé la fin du moratoire sur l’application de la peine de mort. La peine de mort existe légalement au Mali mais de fait elle n’est pas appliquée depuis le début des années 80. Commentaires via Facebook : Cela, dès que le projet de loi, issu du conseil des ministres du 17 octobre 2007, sera adopté par l’Assemblée nationale et promulgué par le président de la République. Le regroupement a organisé, ce samedi 26 janvier 2019, un meeting au palais de la culture suite à l’assassinat de l’Imam Abdoul Aziz Yattabaré, secrétaire général du Haut Conseil Islamique du Mali … * L’Etat a-t-il assez de force pour appliquer la peine de mort à tous les coupables, y compris aux rebelles du nord du Mali qui, au sens de la loi, doivent être fusillés pour avoir pris les armes contre leur patrie ? Il faut vraiment la vraie justice au Mali sinon notre pays n’avancera jamais. category : "Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?" Certes, le Code pénal malien prévoit cette peine pour de nombreux crimes, mais son application est suspendue depuis trois décennies. Le samedi 26 janvier 2019, au cours d’un meeting regroupant 4 000 personnes, un collectif d’associations de musulmans a réclamé son application, suspendue pourtant depuis des décennies. Depuis l’assassinat, le 19 janvier dernier, de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, secrétaire général du Haut-conseil islamique, il y a une résurgence du débat sur l’application de la peine capitale au Mali. Samedi 23 février 2019, le Mémorial Modibo Keita a servi de cadre à la tenue du deuxième numéro de’’ benberebenkan’’, une cérémonie des blogueurs de la plateforme Benbere. « Abolitionniste de facto », le Mali deviendra sous peu abolitionniste de droit de la peine de mort. Mais qu’à cela ne tienne, indique le débatteur Bachir, l’Amnesty International s’oppose à la peine de mort. La question de la peine de mort constitue une actualité phare au Mali depuis la mort de l’imam Yattabaré. Le Code pénal malien écrit :« Sera puni de mort comme coupable de trahison, tout Malien qui prend des armes contre le Mali », rappelle-t-il pour se demander si le Mali a la force de prendre le chef d’un groupe rebelle et de l’exécuter en vertu de cette disposition du Code pénal ?
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